Document datant du 18 Juillet 2270 à 10:45. Déclassifié le 1 Mai 2020.

Au cœur de l'affaire

 

Tout d’abord, revenons sur la crise énergétique de 2269 de la colonie New America sur Europe qui  frappa durement les esprits. La surcharge d’un supraconducteur de la station à fusion secondaire laissa la colonie survivre sur ses batteries de secours. La station principale était en arrêt technique depuis une semaine. Ainsi plus de 10.000 personnes vécurent dans la peur de l’arrêt des systèmes de survie pendant 14 jours.
 

En conséquence, il fallut rerouté 2 spacetankers et un navire de plaisance pour évacuer l’ensemble de la colonie. Au moins, le temps que les réparations d’urgences ne soient terminées. L’enquête qui s’en suivie indiqua que les équipes de maintenance des réacteurs avaient signalé à maintes reprises des manques de moyen en pièces et main d’œuvres. L’absence de réponse approprié du parlement jovien a permis SES© de répondre à une souffrance endurée par un poison.

Les faits

 
Alors qu’il aura fallu trois mois aux vaisseaux de ravitaillement pour apporter l’ensemble des pièces nécessaires aux réparations. Un seul mois suffit à Stardust pour obtenir du parlement un contrat pour l’extraction des mers d’hydrocarbures de Titan. Il semblerait que ce carburant désuet servirait à alimenter des groupes électrogènes en cas de panne des centrales à fusion.
 
La planète-mère ne s’est toujours pas totalement remise de l’usage intensif des énergies fossiles. Pourtant on ne les a pas abandonnées au milieu du XXIème siècle sans raisons. Les zones désertifiées, la perte de biodiversité, l’empoisonnement de l’atmosphère et le crack boursier de 2043 n’ont visiblement pas suffit aux générations qui ont suivis pour comprendre pourquoi nos aïeux y ont renoncés.
Plateforme d’extraction sur de la Kraken Mare

En définitif

 

Malgré l’interdiction d’exploitation de Titan, depuis la découverte par la NASA de procaryote lors de la mission Dragonfly de 2034. La SES© exploite aujourd’hui librement la Ligeia Mare et la Kraken Mare. Et cela prendre de mesure à la préservation de l’écosystème.

De plus, la quantité d’énergie généré par la combustion d’hydrocarbure est négligeable devant celle des stations à fusion. Cela n’empêche apparemment pas le gouvernement Jovien d’espérer que cette solution toxique remplacera les coupes budgétaires pratiquées sur les frais d’exploitations des systèmes essentiels des colonies.

 

Aidan Daniels, journaliste du Jovian Herald

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